À l’école Saint-Joseph l’Espérance, nous partons de la vie des élèves dans les cinq domaines d’étude des mathématiques, pour leur montrer combien cette matière est utile dans la vie quotidienne.

Numération

Le but est d’apprendre à percevoir une quantité. On commence à dénombrer des crayons, des marrons, puis on utilise ses doigts, socle de notre base décimale. Ensuite, l’enfant manipule des bûchettes, première forme d’abstraction, qui facilitent le travail sur les dizaines et les centaines. Enfin, pour grandir dans les nombres, on s’appuie sur des distances familières pour les élèves : nombre de kilomètres pendant les vacances, ou même entre la Terre et la Lune.

Opérations

Pour que l’enfant y voie un intérêt, on évoque par exemple les additions et les soustractions par des combats de billes, très concrets ; les divisions par des partages de gâteaux en parts égales ; les multiplications en confectionnant des bracelets du même nombre de perles ; et enfin les proportionnalités en adaptant une recette de pâte à crêpes !

Problèmes

À l’école, nous les appelons plutôt « Solutions », c’est plus encourageant ! Par l’étude de petites histoires de la vie quotidienne, ils permettent la progression de la pensée logique. L’élève met d’abord des mots sur ce qu’il doit rechercher, puis il dessine un cheminement, par étapes, et ainsi il avance vers la solution. C’est l’école de sa future vie d’adulte.

Géométrie

Son étude aiguise le sens de l’observation fine, oblige à travailler le sens du détail et demande une grande précision. Travailler sur le plan d’une pièce, ou sur un planisphère pour trouver un trésor, donne rapidement un intérêt à un angle droit et à deux droites parallèles.

Poids et mesures

Peser des ingrédients pour une recette, mesurer les salles de classe, transvaser des liquides ou calculer des prix en faisant une sortie tous ensemble au marché, voici ce qui permet de réutiliser toutes les notions vues dans les précédents domaines, tout en montrant aux élèves leur utilité pratique !

Nous, maîtresses, souhaitons avant tout que chaque élève assimile des repères et des raisonnements qui lui soient propres. Ainsi, ils demeureront en lui à chaque fois qu’il aura besoin des mathématiques dans sa vie.

Armelle LESCUYER
Maîtresse des CM1-CM2

Armelle Lescuyer à l'Ecole Saint-Joseph-l'Espérance